Everything and nothing

Un soir de pleine lune
Une clarté m'apparut
Aux couleurs d'une prune
A la joie frêle et nue

En astronome averti,
Subjugué par cette beauté,
Je devins astronaute, oui
Pour rejoindre cette contrée

Mission Amour
Lancée avec succès
En orbite pour
Savoir si c'est partagé

Gravitant autour de l'astre
Je commence à sonder
Mais me rend compte que l'être
Refuse contact non désiré

Pas d'analyse
Sur ce sol sacré
Qui déjà cristallise
Toutes mes pensées

Avec le temps, elle se dévoile
Seule et blessée
Par des milliers de cratères
Vestiges du passé

Souvenirs de douleurs infinies
Par manque de chaleur
Par manque de présence qui
Sache consoler ses pleurs

Lune à deux faces
L'une heureuse et lumineuse
Mais qui parfois laisse place
A l'autre ombre et ténébreuse

Je voudrais caresser sa surface
La couvrir de douceur
Pour que douleur laisse place
A d'infinis bonheurs

Mais cette lune arctique
Est lunatique
Et me cache un côté
Que je ne découvrirais jamais

Comme les marées
Elle m'attire, me repousse
Et s'éloigne toujours plus
De la Terre de mes baisers

Un soir d'amour
Une semaine de gel
Soufflant chaud et froid pour
M'enrhumer de plus bel

Car ses courbes rondes
Aux destinées fécondes
N'ont d'yeux, c'est fatal,
Que pour une autre étoile

Et si je changeais de vaisseau
Si je remontais le temps
Quand Lune était Terre
Dans la chaleur d'une mère

Pourrais-je y croiser
L'ombre d'un baiser
Au coin d'une bouche
L'amour sous cette couche

Difficile de ne pas penser à elle
Quand elle vogue nuit et jour
Dans mon coeur, dans son ciel
Constellation Amour

Alors l'oublier, m'éloigner
Devenir Pluton
Même pas une planète
Plutôt oublions

Modifier mon orbite
Pour m'écraser sur le soleil de ma passion
Pour aller m'écraser dans l'Arctique
Revenir sur Terre sans raison

Ou chercher un trou noir
Pour être aspiré, disparaître
Me tuer pour tuer cet espoir
Là où le temps s'arrête

Finalement la laisser seule
Pour se retrouver seule
Pour qu'elle brille à nouveau
Sans soleil, sans fardeau

On ne peut forcer l’amour
Forcer la porte d’un cœur
Fermé à double tour

Dont on n’a pas la clef
Dont on ne l’aura jamais

Se rendre compte qu’il est perdu
Que l’on n’est pas le bienvenu
Arrivé au mauvais moment
Ne pas être Celui seulement

Abondonner l’espoir
De s’y abandonner un soir
Oublier ses rêves d’à jamais
Vivre ensemble et s’aimer

Car nul ne possède le cœur
De quelqu’un, c’est certain
Je t’ai compris mon cœur
C’est le mien, pas le tien

Ah si je pouvais mettre la clef dans la porte de nos baisers
Avant de mettre la clef sous la porte de “No baisers”

Et par amour, persister
Détruire ce qui restait
Entre nous simplement
Amitié, je te mens

Amour fusionnel
Asphyxie obsessionnelle
Gravées dans mon cœur
Ta bouche, ton odeur

Mal s’y prendre
Continuer à se méprendre
Espérer dans un regard
Un zénith à cette histoire

Et finalement trop t’aimer
T’énerver, te dégoûter
Pour te voir fuir un jour
Ce cœur, désormais, à double tour

Epilogue :

Avoir d’un cœur la clef
Mais ne pas l’utiliser
Chercher d’un cœur la clef
Mais ne pas la trouver

Double Tour

Vivre et savoir qui nous sommes
C’est trouver le vrai chemin
Tenter d’améliorer en somme
L’être qui nous tient

Décider de sa mort
Comme de son existence
Ne pas avoir de remords
Accepter sa présence

Sans équivalent chaque jour
Penser et suivre un parcours
Heureux, mécontent, cela dépend
En tout cas, à chaque pas, apprends

Découvrir et grandir
S’émerveiller et respecter
Ecouter pour comprendre
Aimer pour apprendre

Tu me manques

Comme le pile a sa face
Comme le jour a la nuit
Comme le lit à deux places
A demi rempli

Tu me manques à un point
De gagner la partie
Tu m’envoûtes à ce point
A ton balcon je suis

Avec tes yeux qui me clouent
Comme Jésus à sa croix
Avec ta bouche qui me soude
A jamais à toi

Je suis fou de tes seins
Qui attirent mes doigts
Comme un bout de pain
Dans un pot de Nutella

Elle va finir par me perdre
A me mettre dans cet état
Je vais finir par me perdre
A l’aimer comme ça

Aux cœurs étouffés par le bruit des villes
Tu préfères le silence d’un amour paisible
Au milieu des fleurs et des animaux
La nature comme trame à ton tableau

Et au milieu de ce champ
Tu souhaites y poser une maison
Avec le calme et la liberté
Comme cadre à ton tableau

Et dans ces murs tu veux être
Entourée de millions de marmots
Car de la vie tu souhaites
Maman déjà dans le ciboulot

Mais pour cela un homme il te faut
Nourri au maroilles et au foot certes
Mais bon dieu ce qu’il est beau
Ton amour comme couleur à ton tableau

Tout le monde sait
Qu’à chaque pas
La vie s’en va

Tout le monde sait
Qu’à chaque souffle
C’est une saignée

Pourquoi alors marcher ?
Pourquoi alors respirer ?

Pour voir encore tes yeux
Se couvrir d’ambre au soleil
Entendre tes rideaux souffler je t’aime
Que mes lèvres fermeront d’un baiser

Trouver l'amour au coin d'une rue
Plonger ses yeux dans l'inconnu(e)
Sentir son cœur se nouait
Espérer l'embrasser

Ouvrir plus grand ses yeux
Pour chercher une réponse, chercher un once
D'amour ou d'intérêt
Dans cet instant à savourer

Rien d'autre ne compte à présent
Que cette femme qui doucement s'éloigne
Je la suis du regard et la perds à jamais
Je la perds du regard et la suis à jamais

Je veux que ses yeux brillent le matin
Que son genou s'agrippe au mien
Que sa main glisse sur mon torse
Que mes mains glissent sur les siens

Rien qu'à écrire ça, je me mords les doigts
Je meurs d'envie de l'aimer comme ça
Donnez-moi encore la chance de la revoir
Même une rencontre sans espoir

Pourquoi écrire aujourd’hui
Ce que je brûlerais demain
Cette musique qui me suit
C’est ma vie qui s’éteint

J’ai tant réfléchi
Que mon crâne explose
Je ne vois pas de vie
Dans cette réalité qu’on m’impose

J’aime le froid qui m’entoure
La fumée qui me tue
La fin de mon être qui court
Attirera-t-elle ta vue

Audrey, cette ode en ré
Je l’ai faite pour toi
Pour que tu puisses écouter
Ce cœur qui pour toi bat

Mais les préjugés sont coques
Pour ces vers devenus sourds
Craignant que tu te moques
J’ai fusillé mon amour

Manque de toi, de ton odeur sur moi
Ta peau douce et nacrée
Blottie à mes côtés

Mon nez dans ton cou, ton cœur
Caresser ta joue. Consoler tes pleurs
Je crève d'envie et de vie. Je t'aime
Tes volutes sexuées ont explosé mes sens
Ont transporté mon être dans un autre univers
Où tu es la reine, la déesse d'un culte
La princesse endormie réveillée par une douce mélodie
Celle de mon cœur qui bat pour toi

J'ai rêvé l'illusion, l'éternité d'un baiser
Qui doucement mouillerait mes lèvres
Avant de mouiller les tiennes
Figeant le temps, le plaisir de ce moment
Accompagné par mon souffle métronome cisaillant l'instant
Comme un stroboscope cisaille la lumière du temps
L'amour dans nos yeux, le temps passé à deux

Pris et épris, je me laisse emporté pour échouer sur tes lèvres
Ces courbes mouillées où la marée du désir nous inonde
Bercé par ces mouvements, j'honore
L'amour dans tes yeux, dans tes bras, dans ton corps
Cet amour qui nous lie, qui nous fait tous vivre
L'instant comme l'éternité d'un bonheur,
Comme une dictature des sens où le sens de toute action
Serait l'amour sans rémission

Sorti du bloc, des urgences sentimentales
Le diagnostic est tombé, mon nez est cassé
A t'aimer comme ça, j'ai perdu l'odorat

C'est dur de voir la fin d'un amour
Quand la lumière s'éteint
Dans les yeux de quelqu'un

C'est dur de ne plus espérer en retour
Qu'à chaque instant
Il ne sera plus présent

Qu'assis dans le noir de mes murs
Je ne puisse plus croire
A son entrée. Sans espoir

Que je ne puisse plus la sentir
Plongé, ma tête dans son cou
Plonger mon cœur, c'est tabou

Sentir son corps et le mien
Fusionner le matin
Sentir ses lèvres et les miennes
Souffler d'un baiser : "Je t'aime"

Poser l'un contre l'autre son front
Figer le temps par cet instant
S'aimer maintenant
S'aimer tout simplement